Retour sur 2013

2013 a (encore) été une année de catastrophes marquantes. On a parlé du passé et de l’avenir, de choses sérieuses et d’autres beaucoup moins. De quoi rire et pleurer de rire. Rire de tout de peur de devoir en pleurer (relire les préceptes de Démocrite). En 2014 je continue mon étude du genre, car pour citer le même Démocrite: « On ne peut atteindre ni à l’art ni à la sagesse si l’on ne s’est pas adonné à leur étude. »

Centre Heydar Aliyev (Azerbaijan) – Zaha Hadid

typhon Haiyan – arme de destruction massive

Greenwashing

Banksy

City-in-the-sky

On ne meurt pas qu’au Quatar

Sagrada familia

chromatologie du projet

ITE encore un sinistre

Dilbert job

647

Toyo Ito

Sydney Opera en lumière

Butterfly

La-deprime-de-larchitecte

mucem-int

Musée des Civilisations (Marseille) – Ruddy Riccioti

Pour aller chercher le meilleur de 2012, c’est par là.

Un recours à l’architecte au m² près ?

[…] dans un rapport publié le 13 décembre, [il est proposé] d’abaisser à 150 m² de surface de plancher le seuil – aujourd’hui à 170 m² – au-delà duquel le recours à un architecte est obligatoire quand un particulier dépose un permis de construire. Qu’en pensez-vous ?

 

Ce rapport propose de simplifier le calcul de ce seuil de recours à un architecte : à cela je suis bien entendu très favorable. En conséquence, pour tenir compte des écarts induits par le changement de la méthode de calcul, l’abaissement du seuil de recours à un architecte peut être pertinent. Je vais donc mettre à la concertation cette proposition avec un a priori favorable, laissant le soin aux différents acteurs de s’exprimer.

 

Une interview de Cécile Duflot -ministre du logement- par le Moniteur, très complète, à lire ici.

 

Rappelons que  depuis le décret signé sur un coin de table le soir de l’élection présidentielle de 2012, la surface de plancher réelle à partir de laquelle le recours à un architecte est obligatoire s’apparente à 200m² de shon. Il faut considerer que 150m² de surface de plancher n’est ni plus ni moins que 170m² de shon. Que dire Madame la ministre ? Retour à la case départ ?

Pour mieux comprendre de quoi il s’agit lire l’explication sur architecte-paca.

recours-archi

L’abeille pique… juste !

Malgré mon amertume et la rancœur confraternelle que je porte à ce blog ami, qui je l’avoue se mâtine d’une jalousie maladive de n’avoir pas su utiliser tous les moyens à ma portée (provoc, sujets tabou, copinage, images sexy, etc.) pour obtenir la même audience, je ne peux que saluer la ténacité de l’auteur et son envie d’en découdre avec les vrais sujets de l’architecture (la dernière création bioclimatico-sinueuse n’est pas un vrai sujet, qu’on se le dise). Je ferai fi du nombre de visiteurs cinquante fois plus curieux de visiter l’abeille que de venir goûter mon miel (mais beaucoup de curieux et un bon nombre de détracteurs, soyons-en sûr), je vais oublier momentanément qu’un double zéro (pointé pour moi) sépare le nombre de vues de nos deux blogs, malgré que nous les ayons lancés quasiment au même moment, pour faire un trackback (je suis un peu masochiste) afin que mes lecteurs (peu nombreux mais de qualité) s’instruisent sur les bienfaits des PPP.

Pour une fois, le sujet est clairement exposé, pas rébarbatif, et chacun pourra comprendre pourquoi ses impôts augmentent sans discontinuer. L’abeille pique encore une fois au vif, j’attends donc avec impatience la suite de cette trilogie mordante.

l’abeille et l’architecte 

PPP, Perte pour le public, profit pour le privé ?

abeille-en-colere

Trackback = rétrolien (pour les puristes)